Marjorie Lombard
Docteure en psychologie, approche psychodynamique
Psychologue clinicienne et psychothérapeute
Sexologue, spécialisée en droits humains
Chargée d'enseignements universitaires
Formatrice FFPP
Marjorie Lombard
Docteure en psychologie, approche psychodynamique
Psychologue clinicienne et psychothérapeute
Sexologue, spécialisée en droits humains
Chargée d'enseignements universitaires
Formatrice FFPP

Motifs de consultations

Troubles sexuels féminins et masculins

« La sexualité est parfaitement naturelle mais elle n’est pas naturellement parfaite » De Carufel. 

Parmi les facteurs les plus influents dans l’émergence de troubles sexuels, notons l’éducation, les croyances véhiculées, les conflits ou blocages anciens ayant nui à tout apprentissage et épanouissement sexuel, les expériences sexuelles traumatisantes, la santé du couple et la capacité à s’abandonner à l’autre. Pour cela, un minimum de préparation est exigé se déclinant comme autant de facteurs favorables à l’épanouissement du désir, à savoir la compétence sexuelle (éducation et expériences sexuelles), la culture sexuelle (donnant du sens à ce qui, à priori ne « sert à rien »), l’investissement sexuel (parmi les priorités à donner) et la curiosité sexuelle. Chacun de ces aspects peut être identifié comme « porte close » et ainsi intégré dans le parcours thérapeutique de nature sexo fonctionnelle intégrant le recours à l’hypnose. 

Sexualité féminine

D’un manque de désir pour son partenaire malgré l’amour éprouvé (Désir Sexuel Hypoactif) jusqu’à l’impossibilité physique d’être pénétrée (vaginisme) ou de vivre un orgasme (anorgasmie), en passant par les ressentis douloureux au cours de la rencontre sexuelle (dyspareunie), les troubles liés à la sexualité féminine font désormais l’objet d’une connaissance fine permettant une amélioration rapide et efficace des symptômes. La première difficulté chez la femme étant la baisse de désir sexuel, il est à noté que, loin d’apparaître comme pathologique, celle-ci est, au contraire, « normale » dans le sens où la longévité de la relation entraine inévitablement l’essoufflement de l’élan sexuel. A chaque femme de trouver son « antidote » ! Ce motif de consultation en sexologie féminine constitue ma grande spécialité !

Relancer le désir sexuel

Le désir, comme l’orgasme féminin, ne peut être considéré ni comme naturel, instinctif ou même automatique, relevant davantage d’une potentialité qui devrait être activée pour ensuite se donner toutes les chances de s’épanouir telle une fleur en train d’éclore. Autrement dit, si elle ne fait pas l’objet d’un apprentissage, voire d’un auto apprentissage, elle peut tout autant rester latente, bâillonnée ! Il convient désormais de rendre sa liberté à Eros en insufflant sur les braises du fantasme le souffle nécessaire au soulèvement des sept voiles à l’instar d’un érotisme sublimé en une danse de l’amour. Mais prenons garde à ce que l’injonction de performance en matière de désir ne soit pas élevée tel un but ou un moyen menant au bonheur. Davantage, le désir sous les traits d’une terre d’aventure nous ouvre la voie vers l’inconnu dont l’exploration est si plaisante avec un compagnon de voyage. 

Conflits conjugaux et sexualité

« Il est impossible de ne pas communiquer » Paul Watzlawick.

Le symptôme est parfois à percevoir comme un signal d’alarme dû au dysfonctionnement d’un système (couple ou famille) dont la fonction est alors à interroger au sein même des interactions. Ainsi, le fonctionnement sexuel du couple peut ouvrir une fenêtre sur son fonctionnement plus général et parfois toxique. Dans le cadre de la sexothérapie, il peut donc être indiqué d’intégrer le ou la partenaire pour engager une réflexion sur les places que chacun occupe et leurs conséquences sur le fonctionnement général de la dyade. Le symptôme de l’un des partenaires peut avoir une fonction et, sans cette analyse, il peut rester fixé malgré la démarche psychothérapeutique.

« N’attends pas que les évènements arrivent comme tu le souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux. » EPICTÈTE ; Manuel (IIème siècle)

Face à l'épuisement et la dépression

Nommée « la maladie du siècle », la dépression constitue un syndrome complexe et envahissant au point de déstabiliser l’ensemble des sphères composant la vie d’un individu. En cause, les événements de vie, plus ou moins précoces ayant fragilisés le socle psychique, mais également les crises inattendues dues à l’aspect immuable de l’existence et plus largement le rythme imposé par une société de plus en plus exigeante. Nous devons être performants dans tous les domaines : familial, conjugal, professionnel, mondain, etc. La dépression vient dire STOP !

Traumatismes et résilience

« L’essentiel n’est pas ce que les événements ont fait de nous mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce que qu’ils ont fait de nous » Jean-Paul Sartre.

Tout événement traumatique engage un processus de dissociation laissant de profonds stigmates prolongeant la blessure. En réalité,  le trauma se comporte comme un fait passé qui n’est pas devenu souvenir. C’est en cela que l’état traumatique se pose comme un état de conscience séparé dit de “dissociation pathologique” ignorant le facteur temps (les choses passées sont vécues comme si elles se passaient maintenant, oubliant la réalité actuelle) d’où l’importance du travail autour des traces inscrites dans le ressenti corporel. Elles sont ainsi susceptibles d’être travaillées en hypnose, outil privilégié dans ce cas précis.

« Le temps est invention, ou il n’est rien du tout » Henri BERGSON ; L’évolution créatrice (1907)

Adolescent en crise

« Si tout se prépare dans l’enfance, tout se noue au cours de la période de latence et se joue à l’adolescence » Kestemberg.

Le passage adolescent est à entendre comme un temps à potentiel de crise engagé par les remaniements de la puberté (changements du corps) et ceux du pubertaire (changements identitaires). A chaque changement d’état, les rituels en tant que comportements prescrits par le groupe social viennent faire relai soutenant ainsi le passage de l’enfance à l’âge adulte. Mais si les rituels disparaissent, c’est la crise qui dure et l’adolescent qui s’invente de nouveaux rites prenant parfois l’allure de conduites ordaliques (drogue, passages à l’acte violents, sexualité dangereuse, décrochage scolaire, etc.). Quand l’adolescent va mal, loin de banaliser, il faut réagir et les parents doivent résister tout en demeurant à la porter de leur enfant, quoi qu’il en dise, l’enjeu étant de résister au « meurtre symbolique » du parent.

Deuil et séparations

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » Lamartine.  

Le deuil est l’expérience humaine par excellence, celle que chacun de nous traverse, aucune économie possible face à la perte qu’elle soit réelle ou symbolique. Entendu comme un cheminement au travers d’étapes comme autant de « moments obligés » ou comme la reconnaissance d’une perte irréversible, la notion de deuil fait l’objet de nombreuses réflexions. Au delà des clichés trop souvent répandus, un accompagnement éclairé sur cette question peut vous aider à intégrer la perte et relancer votre vitalité sans rien nier mais en reconnaissant ce qui a été véritablement perdu.

« La vie des morts consiste à survivre dans l’esprit des vivants » Cicéron (De Senectute, 1ère siècle avant J-C)

« Il y a des choses qui dépendent de nous, et d’autres qui ne dépendent pas de nous » EPICTÈTE, Manuel (IIème siècle)

Traverser l'épreuve de la maladie

« La santé c’est la vie dans le silence des organes » René Leriche.

La santé est un bien précieux qu’on ignore tant qu’on le possède, ce qui explique que lorsqu’elle échappe, nous sommes aussi rappelés à notre fragilité d’Homme, délogeant la mort du pure probable pour en faire un fait de réalité. L’écho de la maladie sur l’individu, sur son entourage peut être tel que c’est l’univers tout entier qui vole en éclats. Une mobilisation des ressources face à une situation dont le cœur même du problème ne peut être maitrisé favorisera une meilleure adaptation et le déploiement de la vitalité nécessaire au combat contre la maladie ou pour l’apprivoisement de celle-ci dans une vie avec. Accompagner une personne malade au quotidien est une épreuve hautement déstabilisante susceptible de recourir, elle aussi, au soutien psychothérapeutique.

Se sortir de situations complexes

Nous le savons, la vie n’est pas un long fleuve tranquille ce qui engendre bien des difficultés dont la charge est parfois telle que nous ne parvenons à trouver les moyens pour nous en sortir. Un regard extérieur engageant une nouvelle réflexion permet souvent une mobilisation des ressources permettant de mettre du sens sur ce qui arrive et ainsi d’engager le mouvement qui permettra non seulement de vous sortir d’une situation à priori « fermée » mais aussi d’extraire un enseignement de cette expérience traversée.

« Ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais. » Paul (Epître aux Romains, 1er siècle)

« La victoire sur soi-même est la première et la plus glorieuse de toutes les victoires » PLATON ; Les Lois (V-IVème avant J-C)

Retrouver sa liberté d'agir

Contrairement à ce que nous pensons, nous ne sommes pas si libres que cela pour agir et penser, conditionnés par notre histoire mêlant éducation, culture et expériences précoces, ce qui peut nous conduire vers des schémas de vie répétitifs et parfois désastreux. Ne vous est-il jamais arrivé de dire « Encore une fois, c’est toujours la même chose, je n’ai vraiment pas de chance ! ». En êtes-vous sûrs ? Sortir de la compulsion de répétition, autrement dit, de la tendance inconsciente à répéter des choix pathologiques pour reprendre la main sur votre vie !

Estime, confiance et affirmation de soi

La confiance en soi est communément employée pour qualifier une image de soi négative mais, en réalité, cette problématique régulièrement déposée en entretien, inhibant parfois le comportement, est plus complexe qu'elle n'y parait puisqu'elle ne constitue qu'une partie de l'édifice. De l'estime de soi (la valeur que j'attribue à ma personne), à la confiance en soi (mes capacités) jusqu'à l'affirmation de soi (mes compétences relationnelles), il se trouve que l'histoire de vie, la qualité de l'attachement précoce, le discours parental et leurs injonctions, les expériences négatives, voire les situations traumatiques ont pu participer à une telle composition mettant à mal un ou plusieurs aspects plus tôt décrit. S'il n'existe pas de protocole "renforcement narcissique", c'est qu'il appartient au thérapeute d'allier sa propre créativité à ses réflexions théoriques et expériences cliniques pour proposer un accompagnement singulier pour ainsi renforcer le Soi / Moi et adoucir le Surmoi, ce juge censeur si dur avec nous. Faire taire le Surmoi pour rendre la parole au sujet.
 

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