Marjorie Lombard
Docteure en psychologie, approche psychodynamique
Psychologue clinicienne et psychothérapeute
Sexologue, spécialisée en droits humains
Chargée d'enseignements universitaires
Marjorie Lombard
Docteure en psychologie, approche psychodynamique
Psychologue clinicienne et psychothérapeute
Sexologue, spécialisée en droits humains
Chargée d'enseignements universitaires

Mes publications

De l’errance des spectres à la chimère nazie

Théorisation du « corps machine » à l’épreuve de la déportation

« La question du corps à l’épreuve de la déportation nous ouvre à l’idée de la métamorphose, réduisant ainsi le déporté à l’image de l’altérité radicale. Parce qu’il s’est mis à nu, il l’est surtout du point de vue de ce qui le rend signifiant, autrement dit, de ce qui fait lien. Ces milliers de corps errants sont-ils encore liés à une psyché censée les animer ? Depuis le seuil de « la maison des morts », nous tenterons une rencontre avec le corps, que nous dirions déporté de son sujet, réduit par le bourreau à une pièce de mécanique partie prenante de la chimère nazie. »

Sexualités Humaines n°31 : octobre/novembre/décembre 2016
Dossier : Violences et traumas. Destins du corps et de la sexualité

« Quand le crabe s’invite au lit du malade »

« Au souffle du désir, histoire de cancer féminin »

Un cancer qui s’invite au lit et c’est la mort qui rode dans l’intime. En effet, nous sommes tous témoins des ravages toujours actuels de cette maladie malgré les avancées réelles de la médecine. Par ailleurs, l’inconscient collectif persiste à associer le cancer à la mort malgré les tentatives de modifications des cognitions soutenues par les campagnes de communication. Le cancer tue, encore et toujours. Mais quand il ne tue pas les corps, quelles conséquences psychiques engage-t-il sur son passage ? Le sujet vivant est un être de désir, il l’est au titre d’être parlant. Et les voies empruntées par ce souffle libidinal sont multiples. Il se trouve que les études sont assez silencieuses sur cette question et que la clinique elle-même nous laisse perplexe.


Sexualités Humaines n°35
Octobre / novembre / décembre 2017
Dossier : Quand Eros rencontre Oncos...

Sur les traces de Pierre Lohner

Quand le désir de l’artiste rencontre le cancer

"Quand Eros rencontre Oncos..."

Résumé : Appréhender l’univers du sujet embarqué dans les affres du cancer n’est pas aisé et il nous faudrait, pour cela, distinguer l’approche intelligible, d’une démarche plus naïve où nous serions guidés par la clinique, déposant au chevet du sujet vulnérable, le savoir que nous détenons. Nous pourrions, en ce sens, laisser résonner sa parole quelle que soit la voix qu’elle emprunte. L’objectif de cette démarche, résolument ancrée dans la subjectivation, serait de reconnaître l’Homme – sujet parlant et ainsi donc désirant - puis l’artiste, derrière le dit « cancéreux ». C’est à ce titre que les créations de Pierre Lohner, artiste décédé d’un cancer en 2008, témoignent d’un combat mené entre l’homme et la bête qui le ronge. Du crabe au guerrier, la toile ici revisitée semble incarner ce champ de lutte d’abord corporel, psychique finalement. 

Sexualités Humaines n°35. Octobre / novembre / décembre 2017

« Substituer ou faire naître : la question du deuil et du premier objet d’amour »

« Le deuil, sans cesse convoqué dans la clinique, constitue une problématique centrale pour tout professionnel amené à intervenir au pied du lit du patient. Aussi, la recherche a successivement approché cette question sous des angles très variés. Partant de la place occupée par le défunt à l’issue de la perte, les principaux auteurs se tournent progressivement vers la symptomatologie de l’endeuillé, pour envisager, d’autres fois, ses transformations intrapsychiques se préoccupant davantage sur ce qui se joue d’inconscient, en lui, en matière de perte. Jusqu’alors, un aspect reste dans l’ombre, les théories négligeant d’appréhender ce qui se joue de plus inconscient en matière de perte »

Kinésithérapie, la Revue, Volume 16, Issues 176–177, August–September 2016, Pages 35-47

« L’endeuillé : victime d’un rapt à l’enjeu phallique – Nouvelles théories de J. Allouch »

« Du compromis au sacrifice, l’histoire du deuil fête aujourd’hui son centenaire. Revenir sur les premières théories notamment freudiennes, permet de mesurer les nuances apportées par les approches successives. Du défunt à l’endeuillé, le regard de l’expert, tel un balancier, s’il convoque un à un les principaux protagonistes, néglige cependant l’acteur principal situé du ôté de l’entre-deux, du lien. Jean Alouch le nomme « petit bout de soi » comme métaphore d’une livre de chair reliant l’endeuillé à son objet d’amour. Précisément, celle-ci serait à concéder au mort dans une logique de gracieux sacrifice. Du deuil comme travail de substitution pour Sigmund Freud, un siècle auparavant, l’auteur l’envisage désormais comme un acte de pure perte. Nous assistons à un changement de paradigme : l’endeuillé perd son statut, opérant ainsi un glissement de celui qui possède (désiré) à celui qui fait l’objet d’un rapt, qui est soudainement « désirant », manquant. Le deuil prend alors des allures de scénario où les clients d’un mystérieux laboratoire confient un bien précieux pour se voir retourner un spécimen, à ce prix l’endeuillé peut y renoncer …

Kinésithérapie, la Revue, Volume 16, Issues 176–177, August–September 2016, Pages 48-57

Chapitre consacré au deuil dans le Manuel national des soins palliatifs

Le toucher thérapeutique

Réalisation & référencement Comment créer un site internet de psychologue

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